Envoi en Mission à Léré

 
Envoi en Mission 
 
Dimanche 7 septembre 1969 :
Grande fête pour la Congrégation du Saint Enfant Jésus
dont la Maison Mère est à Reims, 48 rue du Barbâtre.

Monseigneur Maury, archevêque de Reims,
assisté de Monseigneur Piérard, évêque de Châlons,
et de Monseigneur Béjot, évêque auxiliaire de Reims,
 
  
envoie au diocèse de Pala (Tchad),
les premières religieuses missionnaires de la Congrégation du Saint Enfant Jésus,

  
 
Envoi en mis­sion, au cours de l’Eucharistie :

— Que demandez-vous ?

— Monseigneur, pour répondre à l’appel du Christ
et annoncer aux pauvres la Bon­ne Nouvelle de l’Evangile,
nous demandons à partir au Tchad, dans le diocèse de Pala.

 
— Pourquoi voulez-vous partir ?

— Nous nous sommes totalement don­nées au Christ
et nous voulons découvrir ce qu’il attend de nous.
Nous avons cherché ensemble avec nos responsables,
et nous pensons que Jésus-Christ nous invite à partir.



— Comme les apôtres et les prophètes, allez où le Seigneur vous envoie.
Partez au nom de l’Eglise, des diocèses de Reims et de Châlons,
de votre Congrégation,
de vos familles, de vos paroisses.
C’est tout le peuple de Dieu qui vous envoie.


A l’issue de la messe, après que la communion ait été distribuée
à une nombreuse partie de l’Assemblée,
Monseigneur Dupont, évêque de Pala, remercie, en quelques mots,
les diocèses, la Congrégation, les parents, les paroisses.

 

Après la messe, un vin d’honneur rassemble,
rue du Barbâtre, à la Maison Mère,
tous les amis de la Congrégation.
Jour de joie pour tous !

 
Ça vaut la peine, crois-moi 

Ça vaut la peine,crois-moi ,
Car nous sommes,Toi et moi,
Envoyés à la même pêche,
Ça vaut la peine, crois-moi,
Car nous sommes, Toi et moi,
Embarqués sur le même bateau…


Nous avons embarqué sans demander le prix,
Nous avons embarqué parce que c’était Lui.


Embarqués pour la pluie, embarqués pour le vent,
Embarqués pour la brise, ou bien pour l’ouragan.

Embarqués pour la nuit, embarqués pour le jour,
Embarqués pour la vie, embarqués pour toujours.


Embarqués sans savoir où ça nous conduira,
Embarqués sans savoir si on en reviendra.

C’est peut-être folie de partir sans savoir,
C’est peut-être folie, mais c’est aussi l’espoir.

C’est l’espoir de la vie qui recommencera,
C’est l’espoir de la Joie qui ne finira pas !

 
 

 


 

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