Jardin d’enfants

 Jardin d’enfants

D’abord, nous saluons Monsieur Joseph Elina,
directeur africain de l’école depuis septembre dernier.
Aimablement, il nous autorise à passer dans les clas­ses.
Nous l’en remercions et nous nous dirigeons vers le Jardin d’enfants.
Chut ! Quel silence !…
Penchés sur leurs petites tables rouges, quarante bambins et bambines
crayonnent avec ardeur sur un modeste carré de papier.
Que dessinent-ils ?  « Bim », l’âne de Tito.
Comme tous les enfants, les petits Tchadiens aiment les bê­tes,
et nos benjamins sont heureux de retrouver leur ami Bim,
chaque jour, à la leçon de lecture.


Oui ! À cinq ans, on commence à apprendre le français.
Mais quelle langue parlent ces enfants ?
Comment le maître se fait-il comprendre ?
Nous posons ces questions à Monsieur Pierre Suarezy, le moniteur, qui nous répond :
« Ici, je parle surtout le moundang,
je me fais comprendre aussi par quelques mots de n’Gambaye,
ou en sara… et chaque fois que cela est possible, en français ».
Vraiment il faut être polyglotte dans les Jardins d’enfants africains !
Mais ces petits, que font-ils encore ?
Ils apprennent aussi à compter, à écrire,

 
ils aiment surtout les exercices sensoriels, le dessin, le travail manuel…

 
(Nous pouvons admirer les « chefs-d’œuvre » qui ornent les murs de la classe).
Et ce n’est pas tout ! La joie de ces enfants est de chanter avec leur maître,
de jouer avec lui.

 
Monsieur Pierre aime ses élèves,
il les éduque avec douceur et fermeté,
comme le ferait une Jardi­nière de chez nous.

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