Soeur Hélène Malaisé

‘A Dieu’ Sœur Hélène

1922 – 2005

Chère Sœur Hélène, pour cet ‘A Dieu’, nous sommes nombreux…
Vous avez tellement marqué toutes les générations d’élèves
de l’Institution Jeanne d’Arc,

   
toutes les personnes rencontrées…
Vous avez aussi tellement marqué la Congrégation !

C’est vraiment l’action de grâce qui monte du cœur de la Congrégation
pour tout ce que Tu as fait Seigneur dans la vie de Sœur Hélène et par elle.

Dès son élection comme supérieure générale, Sœur Hélène a le souci
de faire passer l’esprit du Concile dans la Congrégation.


Elle y travaille activement et apporte une très grande part à la rédaction
des « Constitutions ad experimentum » et à leur mise en œuvre.

Elle propose et encourage à vivre les exercices spirituels de Saint Ignace
en retraite de 30 jours, met l’accent sur la vie communautaire…

Pour faciliter ce renouveau des communautés,
elle organise des recyclages
par petits groupes pour éduquer au partage
et à la révision de vie apostolique.

      

Pour développer le sens de la liberté spirituelle
et éduquer à une obéissance plus responsable,
elle initie au discernement personnel et communautaire
et envoie à des sessions d’approfondissement.

Pour vivre la vie religieuse apostolique au milieu du monde,
selon l’esprit du Concile et de notre Congrégation,
elle suscite diverses initiatives :
petites communautés logées en appartement, voire en HLM,
envoi de jeunes sœurs à l’Ecole de la Foi du Père Loew à Fribourg…

D’autre part, pour répondre à l’appel de l’Eglise,
elle prospecte les possibilités
d’un envoi missionnaire en Afrique et en 1969,
c’est l’envoi de 6 sœurs volontaires au Tchad.

       

Comme les possibilités de direction d’écoles par les sœurs se raréfient,
en collaboration avec la direction diocésaine,
Sœur Hélène favorise la mise en place de direction laïque dans les écoles.
La Congrégation pourvoit alors à financer la formation,
le renouveau pédagogique, l’aménagement matériel des écoles…

La collaboration étroite avec les Frères des Ecoles chrétiennes a facilité ce tournant.

  

Avec Sœur Jean Marie, alors supérieure générale, elle avait découvert
les écrits du Bienheureux Nicolas Roland et reçu d’elle la clé
pour découvrir le Message gardé depuis 300 ans,
message transmis de génération en génération, le plus souvent, oralement.
Découvrant le cœur de ce Message : la simplicité,
elle a su nous faire entrer progressivement dans les textes anciens.

  

Avec ardeur, dans une foi confiante et fidèle,
elle a traversé les contradictions,
les refus, les rejets qui fermaient ces textes considérés comme austères
et même dépassés pour un monde qui se voulait moderne et libre.

De son travail sérieux et priant, à l’écoute des critiques,
est né le projet de retour aux constitutions données
par Nicolas Roland aux premières sœurs,
tout en étant fidèle au passé et ouverte au réel de l’aujourd’hui :
c’est une partie de notre Règle de Vie actuelle.

 Sa pensée solide a su reconnaître les chemins, les lieux
qui pouvaient ouvrir la Congrégation et faire progresser
recherche et compréhension des textes
et y découvrir le « charisme » des Sœurs du Saint Enfant-Jésus.

   

Son intuition, ouverte à l’Esprit, lui a permis de découvrir « ceux »
que le Seigneur plaçait sur nos routes.

Par une collaboration active et ouverte avec les Jésuites et les Sulpiciens,
elle nous a fait mieux sentir nos sources
et y reconnaître le mouvement « Ecole Française »
pour une vie religieuse apostolique, ce charisme apostolique toujours vivant,
orienté en priorité vers les jeunes.

Sa participation très active au réseau des Congrégations « Ecole Française »
a permis un véritable renouveau de la Congrégation.

     

      

Sa collaboration avec le Père Balland, archevêque de Reims a permis
la Béatification de Nicolas Roland qui a marqué la Congrégation et le diocèse.

       

De là, est née la Fraternité Nicolas Roland bien vivante aujourd’hui,
composée de laïcs, attirés par l’esprit de Nicolas Roland et de « l’Ecole Française »,
qui se retrouvent régulièrement avec des sœurs.

Très vite, elle a découvert que le Corps de Congrégation prenait
comme chemin apostolique, le Chemin des relations.
Là se vit « l’Instruction » voulue depuis toujours par Nicolas Roland,
c’est-à-dire l’annonce de Jésus-Christ présent au cœur de la vie de chacun.
Nous pouvons le vivre en laissant Jésus continuer en nous
son Incarnation et sa « kénose »
pour la Gloire de Dieu et le bonheur de tous nos frères.

Jusqu’au bout, dans sa maladie qui évoluait vite,
Sœur Hélène en a été témoin.

Béni sois-Tu Seigneur Jésus de tout ce que tu as vécu en elle et par elle.
Merci Chère Sœur Hélène de tout ce que nous avons reçu du Seigneur par vous.
Merci à votre famille qui a accepté votre don total à Jésus et aux autres.

Que le Seigneur vous comble maintenant,
c’est notre prière confiante, pleine d’espérance pour vous.

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