Soeur Vincent de Paul

 

Sœur Vincent de Paul 1909-2005

Née le 21 juillet 1909 à Caurel, elle nous quitte à l’âge de 95 ans,
ayant vécu 71 ans de vie religieuse dans la Congrégation.

Ses années d’enfance à Caurel l’ont marquée.
Ces derniers temps, combien de fois n’a-t-elle pas exprimé le désir
de revoir son papa et sa maman.
Caurel est aussi bien resté gravé dans sa mémoire, jusqu’au bout.

Après sa profession religieuse, elle fut d’abord envoyée
chez les dames pensionnaires ici,
à la Maison-Mère, puis à l’hôpital de Nouzonville.

   
Elle part à Paris faire ses études d’infirmière
puis à nouveau, est envoyée à Nouzonville,
à Mézières avant de vivre l’évacuation à Mainsat.

En 1940, elle revient comme infirmière à la clinique
puis est envoyée à Vireux-Molhain,
à la paroisse de Nouzonville, à Mézières, rue Colette,
puis à la Maison des vieillards de Signy le Petit.

               

Elle revient à la Maison-Mère chez les dames pensionnaires
avant d’être envoyée à la communauté d’Ay.
Elle rentre à l’infirmerie en 1996.

       

Sœur Vincent était une âme de prière, au cœur bon et apostolique…
Elle avait une foi vive qui s’exprimait tout spontanément, très simplement.
Jusqu’au bout, nous sentions qu’elle vivait en compagnie de Jésus en Croix,
de la Vierge Marie qu’elle aimait beaucoup.
Le mouvement des Focolari, les équipes du Rosaire
avaient entretenu cette foi à Marie.
D’une grande foi en Nicolas Roland, elle faisait prier ses malades
et leur donnait des reliques.

Très bonne pour tous les petits et les pauvres, proche des gens,
elle ne pouvait pas voir une misère sans la secourir.
Rue Colette, n’a t’elle pas accueilli une famille mise à la porte par le mari !
Elle se mettait en quatre pour les pauvres, les malades, les vieillards.
Elle portait bien son nom de Sœur Vincent de Paul.
Jusqu’au bout, elle vécut en connivence avec lui, lui parla,
lui confia tous les problèmes rencontrés.
Par son écoute, son regard réconfortant souligné parfois d’un sourire éclatant,
elle éveillait la foi de ceux qu’elle rencontrait
et revenait en communauté, pleine de joie et d’action de grâces.

     

On lui confiait même des sœurs malades
pour les remettre debout dans sa communauté.

A Signy, elle sut convaincre un vieil aumônier pour obtenir de lui
qu’une sœur puisse donner la communion à sa place dans les chambres.

Dans la prière qu’elle a partagé à l’une d’entre nous,
c’est tout un message que nous accuei
llons :
« Petit, ce n’est pas moi, Ton Dieu, qui ai voulu la souffrance ;
ce sont les hommes.
Ils l’ont introduite dans le monde en introduisant le péché.
Car le péché est un désordre et le désordre fait mal.
A tout péché, vois-tu, correspond quelque part
dans le monde et dans le temps, une souffrance.
Moi, Je suis venu. Je les ai toutes prises vos souffrances
comme j’ai pris vos péchés.
Je les ai prises et je les ai souffertes avec vous.
Je les ai retournées, transfigurées.
Elles demeurent un mal mais un mal qui sert, car de vos souffrances,
j’ai fait la Rédemption, en y coulant tout mon Amour ».

   

Et dans cette autre : « Unique Amour…
Plie notre orgueil, panse nos plaies ; de ta vigueur,
viens nous brûler ; Souffle de Dieu, Flamme de joie »,
c
’est son cœur qui parlait.

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Une réponse à Soeur Vincent de Paul

  1. Jolivet Jean Luc 6 allée du Tyrol Reims Quartier de l'Europe. dit :

    Bonjour à toutes mes soeurs, je suis heureux d’avoir pu faire connaissance par ce compte-rendu concernant une petite partie de la vie de Soeur Vincent de Paul. Pourquoi, parce que, je suis né à Caurel en 1945, je n’ai pas connu Soeur Vincent de Paul, mais mon papa qui est né à Caurel en 1912, décédé en 2000 et ma maman qui est née en 1918 à Saint-Dizier, mariée à Caurel en 1942 décédée en novembre 2012 à la maison de retraite de Bourgogne, à bien connu étant jeune Mademoiselle Hanrot (Soeur Vincent de Paul). La famille Hanrot, famille de cultivateur bien connue à Caurel, famille pratiquante, catholique, malheureusement de la famille Hanrot, il n’y en a plu à Caurel depuis que son frère Elysée est décédé depuis une vingtaine d’années, son épouse aussi est décédée et les enfants (sept) on tous quittés le village, mais sont encore tous de ce monde. A bientôt, je connais la Congrégation Nicolas Roland, je viendrais vous rendre visite, peut être que je rencontrerais à nouveau les deux soeurs Tchécoslovaques dans le parc ? Jean Luc Jolivet

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