Audience pontificale de Jean-Paul II
le 17 octobre 1994
Aussitôt la messe, les cars nous ramènent place Saint-Pierre
pour l’audience pontificale commune
à tous ceux qui ont participé à la Béatification.
Nous sommes placés, cette fois-ci, à gauche,
mais toujours dans les premiers rangs.
Le Pape arrive dans une voiture découverte
qui parcourt l’assemblée, et monte directement sur le podium.
Il s’adresse à tous en italien,
puis à chacun dans les langues présentes.
En français, il nous dit :
Je me tourne à présent vers Monseigneur Jean Balland, Archevêque de Reims,
vers les Sœurs de la Congrégation du Saint-Enfant Jésus et vers leurs amis,
pour leur dire ma joie de voir Nicolas Roland
désormais offert à la vénération de l’Eglise universelle.
Vous avez en lui le plus sûr des guides.
S’il a un message permanent à nous livrer aujourd’hui encore,
c’est bien celui de la grandeur et de l’amour de Dieu.
Il disait en effet :
« Tout ce que nous pouvons faire pour le service de Dieu
est bien au-dessous de ce que nous lui devons. »
Le sentiment de la transcendance absolue du Tout-Puissant lui inspirerait
en retour ce cri d’admiration devant l’œuvre divine :
« Tout ce qui est créé ne peut remplir un cœur
que Dieu seul peut contenter. »
Puissiez-vous, chaque jour, puiser
pour nos contemporains assoiffés d’absolu,
dans les trésors de doctrine spirituelle qu’il vous a laissés
et que vous avez à cœur de transmettre !
Dans les missions d’éducation et de catéchèse qui sont les vôtres
et qui se révèlent aujourd’hui plus urgentes que jamais,
je vous encourage à vous inspirer de lui
pour annoncer la Bonne Nouvelle.
Comment ne pas reconnaître dans cette courte vie
– moins de quarante ans !-
un vivant exemple pour les personnes consacrées de notre temps ?
Je m’arrête ici en vous livrant une dernière pensée de Nicolas Roland
dont nous pouvons tous tirer profit :
« Aimez le silence et gardez-le volontiers,
car c’est le gardien des vertus. »
J’ ai aimé bien regarder touts sur les Souers du Saint Enfant Jésus de Reims.
Je suis une Soeur Brésilien, pour ça pardon mon pouvre Français; et
je suis une Soeur « Guadalupana de La Salle »; maintenant j’habite au Brésil;
mais du 2005 au 2009 j’ai habité à Rome chez la Maison généralice des Frères de La Salle.
Et je me rapelle de ma visite à Reims quand je suis visité la Maison des Soeurs du Saint Enfant
Jésus de Reims avec le Frère Pièrre.