Jubilé des Soeurs

28 avril 2007

Fête du Bx Nicolas Roland

Jubilé de 50 ans : Sœur Henriette
Jubilé de 60 ans : Sœur Marie Agnès et Sœur Geneviève Ferron
Jubilé de 70 ans : Sœur Denise Michel et Sœur Yvonne Davenne

Chant d’entrée

Signes par milliers, traces de ta gloire,
Signes par milliers, Dieu dans notre histoire.
Signes par milliers, traces de ta gloire,
Signes par milliers, Dieu dans notre histoire.

1. Ta main, Seigneur, nous a donné des signes :
Des signes par milliers, des signes par milliers.
Le chant de l’univers, le souffle de la mer,
La flamme des vivants : Dieu, à l’œuvre en notre temps !

2 Témoins choisis, que nous soyons des signes !
Des signes d’avenir, des signes d’avenir.
Un peuple de croyants disciples du Vivant,
L’Église à découvert, Dieu, soleil sur nos hivers.

3. Par ton Esprit tout homme soit un signe !
Un signe de l’amour, un signe de l’amour.
La source pour la soif, le rire d’un espoir,
La paix à fleur de vie, Dieu, lumière d’aujourd’hui.

      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=3RijaGGxlVM]

Accueil

Merci à vous tous, Familles, prêtres, Amis présents,
d’être venus entourer nos Sœurs jubilaires :
Sœur Denise, Sœur Yvonne, Sœur Marie Agnès, Sœur Geneviève et Sœur Henriette.
Nous n’oublions pas tous les absents
qui nous ont manifesté leur communion de cœur et de prière…

… Remercions le Seigneur pour tout ce qu’Il a fait dans la vie de nos Sœurs jubilaires,
et par elles, dans tous les lieux où elles ont vécu :
Nouzon, Maubert, Sedan, Charleville-Mézières,
La Houillère, Rethel, Vouziers, Epernay, Chalons,
Reims à Jeanne d’Arc et à la Maison Mère.

      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=ka_mHasFkA4]
 
 
     [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=zphjytdXgI4]
 
Demande de pardon

Jésus, Verbe de Dieu, Verbe fait chair par amour pour les pécheurs, KYRIE…
Jésus Maître et Seigneur, Gloire humiliée par amour pour les pécheurs, KYRIE…
Jésus Ressuscité, Prêtre éternel par amour pour les pécheurs, KYRIE…

Gloria

Gloire à Dieu dans le ciel, grande Paix sur la terre. (bis)

Nous Te louons, nous Te bénissons, nous T’adorons, nous Te glorifions,
Nous Te rendons grâce pour ton immense Gloire !
Seigneur Dieu, le Roi du ciel, le Père tout puissant !
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père !
Le seul Saint, le seul Seigneur, le seul Très Haut !
Jésus Christ, avec l’Esprit, dans la Gloire du Père !

 

      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=kBKRe3GcKBo]

Ta main me conduit, ta droite me saisit.
Tu as posé sur moi ta main.


Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau.

Je t’ai contemplé au sanctuaire,  j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres !

Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ; la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.

Dans la nuit, je me souviens de toi et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours : je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
Mon âme s’attache à toi, ta main droite me soutient.

      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=9p02V0e4VUU]

Alléluia

Alléluia, Lumière des Nations ! Alléluia, (bis)
Alléluia ! Jésus nous T’acclamons ! Alléluia…

1) Fêtez le Seigneur, tous les peuples, chantez Gloire et Louange à son Nom !

2) Allez jusqu’au bout de la terre, proclamez l’Evangile de Paix 

 

Evangile selon saint Jean 15, 9-17

Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés : demeurez dans mon amour.
Si vous obser­vez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour,
comme en observant les commande­ments de mon Père, je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite.
Voici mon commande­ment : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Nul n’a d’amour plus grand que celui qui se dessaisit de sa vie pour ceux qu’Il aime.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous com­mande.
Je ne vous appelle plus serviteurs,
car le serviteur reste dans l’ignorance de ce que fait son maître ;
je vous appelle amis, parce que tout ce que j’ai entendu auprès de mon Père,
je vous l’ai fait connaître.

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis et institués pour que vous alliez,
que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure
si bien que tout ce que vous demanderez à mon Père
en mon nom, il vous l’accordera.
Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.

      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=3HkFTLO532I]
 
      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=nAHnK_4NUIE]

Prière universelle

Seigneur, embrase-nous de Ton Feu, il embrasera nos frères.

 

      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=Qj_FDCKUQgs]
 
      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=_qdE6M0RVgI]
 
Communion
 
      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=0oM79icPFnU]
 
 

Sans te voir, nous t’aimons, sans te voir, nous croyons,
Et nous exultons de joie, Seigneur, sûrs que tu nous sauves. Nous croyons en toi.

1. Qui écoute ta Parole, Seigneur, ne verra jamais la mort.
Il possède en lui la vie éternelle.
À qui irions-nous, Seigneur ? Tu as les paroles de la vie éternelle !

2. Qui demeure en ta Parole, Seigneur, dans la vérité vivra,
e
t ta vérité, ô Christ, le rend libre.
À qui irions-nous, Seigneur ? Tu as les paroles de la vie éternelle !

3. Par la foi, Seigneur, habite en nos cœurs, garde-nous dans ton amour,
Donne-nous la force dans l’espérance.

4. J’ai donné ma foi au Christ crucifié, non, ce n’est plus moi qui vis,
c’est le Christ qui vit en moi, il me sauve.

      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=BAo6C9W7Kic]

5. Par ta grâce, tu nous sauves, Seigneur, tu mets en nos cœurs la foi,
le salut nous vient de toi, c’est ton œuvre.

7. Que ta claire joie nous garde sans fin, dans la paix de ton amour,
puissions-nous chanter ta gloire éternelle.

      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=X7aBgsPR9aw]

Chers Amis,
Merci de votre participation active et priante,
recueillie à cette célébration d’action de grâces.
Merci à la chorale si dynamique qui a rendu la prière communautaire plus festive.
Merci à nos Sœurs jubilaires qui nous ont toutes rassemblées dans la joie.

Votre vie, votre fidélité nous parle :
vous nous montrez que ce que le pape Jean Paul II a dit,
lors de la béatification de Nicolas Roland est vrai :
« Vous avez en lui le plus sûr des guides ».
Ce qui vous fait vivre, ce qui nous réjouit, nous avons cherché comment le transmettre davantage…
Un moyen concret nous tentait : « Prier avec Nicolas Roland » : le livret est beau,
il ne revient qu’à 5 €… mais il fallait en imprimer au minimum 5000.
Vous connaissez notre situation alors vous vous doutez bien
que nous avons beaucoup hésité,
puis d’un commun accord, nous avons osé nous lancer dans cette aventure…
Bien sûr, nous comptons sur nos amis : c’est ce qui soutient notre audace !
Vous allez le découvrir vous-même, il sera sûrement pour vous,
un chemin de prière, de relation,
et vous allez avoir, probablement comme nous, envie de le transmettre.

      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=lTR1OsgxxRQ]

Hymne à Nicolas Roland

Gloire et louange à Toi Seigneur, au Père, à l’Esprit, au Verbe Incarné
Gloire et louange à Toi Seigneur, au feu de l’Amour, embrase nos cœurs.

En nos temps qui ont froid, ô Père,
que s’allument d’autres foyers d’amour au feu de ton Esprit
Pour l’honneur de ton Nom, la venue de ton Règne,
Jésus, viens vivre en nous et réchauffer les cœurs.

 
       [youtube=http://www.youtubeDe tout cœur, nous vous invitons maintenant à continuer la fête
et à partager le verre de l’amitié.

 

      [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=wVHTt5e6Ers&hl=en]
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La Vie… La Vie…

 

Un jour, l’âne d’un fermier était tombé dans un puits.
L’animal gémissait pitoyablement pendant des heures
et le fermier se demandait quoi faire…
Finalement, il a décidé que l’animal était vieux
et que le puits devait disparaître de toute façon.
Ce n’était pas rentable pour lui de récupérer l’âne.

II a invité tous ses voisins à venir l’aider.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à combler le puits.
L’âne réalisant ce qui se passait se mit à crier terriblement.
Puis à la stupéfaction de chacun, il s’est tu.

Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits
et il a été étonné de ce qu’il voyait.
A chaque pelletée de terre qui tombait sur lui,
l’âne faisait quelque chose de surprenant.
II se secouait et montait dessus.
Pendant que les voisins continuaient à pelleter sur l’animal,
il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.
Bientôt, chacun a été stupéfié de voir l’âne
sortir du puits et se mettre à trotter !

Conclusion

La vie va essayer de vous engloutir de toutes sortes d’ordures…
Le truc, pour sortir du trou, est de se secouer pour avancer.
Chacun de vos ennuis est une pierre qui permet de progresser.

Vous pouvez sortir des puits les plus profonds en n’arrêtant jamais.
Ne jamais abandonner ! Secouez-vous et foncez !

Rappelez‑vous les cinq règles simples
pour être heureux.
Ne jam
ais oublier, surtout pendant les heures sombres

1 ‑ Libérez votre coeur de la haine
2 ‑ Libérez votre esprit des inquiétudes
3 ‑ Vivez simplement
4 ‑ Attendez moins
5 ‑ Donnez plus.

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Histoire des Soeurs du Saint Enfant Jésus

 

Nicolas Roland naît à Reims en 1642 dans une famille chrétienne de la bourgeoisie commerçante.

Tout jeune, son caractère bouillant se révèle,
mais aussi sa générosité pour les pauvres et son attrait pour Dieu.

A 12 ans, il est applaudi au théâtre du Collège des Jésuites, lors des fêtes du Sacre de Louis XIV.
Jeune homme, il a du succès dans les bals et réceptions mondaines.
Il voyage beaucoup pour préparer une carrière dans le négoce.

  

Ses origines familiales, ses qualités humaines et intellectuelles lui promettent beaucoup :
Richesse, Réussite, Honneur…
 
En 1660, à 18 ans : rupture.
En lui résonne l’appel à suivre Jésus,
ce Dieu qui s’est fait pauvre pour notre amour.
 

Nicolas monte à Paris pour des études de Philosophie et de Théologie ; il loge très pauvrement.
Sera-t-il Jésuite ou Missionnaire ?

Promu docteur en Théolo­gie à 21 ans, il rentre à Reims et,
pour mieux servir Dieu, il quitte la maison familiale, trop confortable à son gré.

 

On le nomme prédicateur à la Cathédrale. En 1662, il est ordonné prêtre.

Pour s’initier à la formation des prêtres, et approfondir sa formation spirituelle,
Nicolas Roland va au Séminaire Saint-Sulpice à Paris, puis à Rouen, chez un prêtre zélé.

De retour à Reims, il trans­forme sa maison en séminaire
et donne de nombreuses mis­sions dans les campagnes.
Il est bouleversé par l’abandon des jeunes, livrés à eux-mêmes.

1667 : Nicolas suit une retraite au Carmel de Beaune.
Là, il est illuminé par le Mystère du Fils de Dieu fait homme par Amour pour nous.
Toute sa vie en est orientée.

1670 : De retour à Reims, il prend en charge, à ses pro­pres frais
une maison d’or­phelins « ces Jésus
souffrants. »

27 décembre 1670 : le Père Barré lui envoie deux religieuses de Rouen :
Sœur Françoise Duval et Sœur Anne Le Cœur, pour les soigner et les instruire.

Des jeunes filles rémoises les rejoignent pour se consacrer à Dieu au service des enfants :
ainsi les Sœurs du Saint Enfant Jésus sont nées à Reims.

Nicolas ouvre des écoles, dans les quartiers, pour les filles des milieux déshérités. 
 

1677 : Il passe tout l’hi­ver à Paris pour attendre l’autorisation Royale,
nécessaire à la fondation de son Institut.
1678 : Il revient à Reims soigner ses sœurs malades, atteintes de fièvre pourpreuse.
Par excès de fatigue, Nicolas Roland tombe, lui aussi, malade.

Il demande à son disciple et ami Jean Baptiste de la Salle
d’être l’un de ses exécuteurs testamentaires.

27 avril 1678 : Nicolas Roland meurt à 36 ans ;
selon son désir, il fut inhumé dans la chapelle des orphelins, au pied de l’autel.

  

9 mai 1678 : Lettre de cachet (Approbation royale pour la Communauté du Saint Enfant Jésus)
signée par le roi.

17 février 1679 : Lettres patentes signées par le roi Louis XIV et enregistrées au Parlement.
C’est la reconnaissance légale de la Communauté des Sœurs du Saint Enfant Jésus.
 
 

Mars 1679 : Jean Baptiste de la Salle rencontre, à la porte de la Maison des Orphelins,
M Adrien Nyel, envoyé de Rouen par sa parente, Mme Maillefer.
C’est là que naquit en Jean Baptiste de la Salle la pensée d’ouvrir des écoles de garçons,
puis de fonder l’Institut des Frères des Ecoles Chrétiennes
.
 

1679 : Première école de filles à Mouzon.

12 novembre 1683 : les premières Constitutions données par Mgr Le Tellier
assurent à la Communauté une existence canonique.

1684 : Premiers vœux de 20 Sœurs.

4 août 1690 : Lettres d’ampliation : la Communauté est officiellement chargée du soin de 30 orphelins. Désormais , une complète existence légale est assurée à la communauté du Saint Enfant Jésus.

Des jeunes nombreuses arrivent.
Les Sœurs du Saint Enfant Jésus peuvent maintenant répondre aux demandes faites.

Elles ouvrent des écoles :
1696 : Damery ; 1703 : Mézières ; Ay ; 1711 : Château Porcien ; Grandpré ; Suippes ;
1717 : Rocroi ; 1718 : Dun sur Meuse ; 1719 : Cormicy ; 1726 : Braux

1738-1739 : Influence du jansénisme

Dispersion

Redépart avec M. Gaudru, prêtre considéré comme un second fondateur.
Son corps repose dans la crypte de la chapelle, près de celui de M Roland.

Après sa mort, l’œuvre est féconde auprès des orphelins et des écolières de la ville et des campagnes.
1747 : Mareuil sur Ay ; 1775 : Bouillon ; 1782 : Renwez

1789 : Révolution

Toutes les Sœurs refusent de prêter le serment civique et sont exclues de leurs classes.
18 août 1792 : Une loi supprime toutes les Congrégations religieuses.
10 Sœurs restent dans la Maison (considérée comme un hôpital) pour prendre soin des petits orphelins.
25 juin 1799 : Les Sœurs doivent abandonner leur Maison.

La Révolution anéantit l’œuvre fondée par Nicolas Roland.

1 mai 1802 : Un mois après la publication du Concordat, cette loi réorganise l’instruction en France.
12 février 1803 : Ouverture de 4 écoles pour les filles. Le Conseil municipal de Reims invite les Sœurs restées dans la ville à reprendre leurs fonctions dans les écoles.

20 juin 1803 : Elles retrouvent une partie de leur ancien bâtiment.
23 novembre 1803 : 12 Sœurs prennent l’engagement de « vivre ensemble ».
Ce fut la « Société des Sœurs de l’ancienne Communauté du Saint Enfant Jésus.

1806 : Le maire de Reims rend la Maison aux Soeurs.
Des jeunes filles reviennent, des professions religieuses ont lieu les années suivantes.
 
 

1817 : Restauration de la chapelle qui avait servi de remise, d’ambulance…
 
2 juillet 1823 : L’Archevêque remet aux Sœurs leurs Constitutions.

17 janvier 1827 : Une ordonnance de Charles X rend à la Communauté son existence légale.

1839 : L’Archevêque de Reims demande à Mme Pérot (supérieure), des Sœurs pour les écoles.
A son regret, elle est obligée de refuser car le nombre de maîtresses est insuffisant.

Les vocations se multiplient…

Les Sœurs du Saint Enfant Jésus peuvent reprendre les écoles gratuites dans les campagnes.

18 écoles sont confiées aux Sœurs en 10 ans :

1845 : Bourgogne ; 1846 : Thilay ; 1848 : Brimont ; 1849 : Sommepy ; 1849 : Apremont ;
1850 : Verzenay ; 1850 : Maubert Fontaine ; 1850 : Pouru Saint Remy ; 1850 : Sommauthe ;
1851 : Monthois ; 1851 : Prouilly ; 1851 : Braux ; 1851 : Merfy ; 1852 : Wasigny ;
1852 : Châtillon sur Marne ; 1852 : Saint Souplet ; 1855 : Arcis le Ponsart ; 1855 : Hautes Rivières

1853 : L’administration départementale confie aux Sœurs du Saint Enfant Jésus
l’Ecole normale de la Marne.

Le 29 novembre 1853 : Un décret impérial de Napoléon III érige la Communauté du Saint Enfant Jésus
en Congrégation à Supérieure Générale, pour l’éducation des jeunes filles et le soin des malades.

1856 : les bâtiments du XVIIème siècle sont devenus insuffisants et vétustes.

Construction de la vaste maison actuelle.
1860 : Bénédiction de la nouvelle chapelle par le Cardinal Gousset.

Autres fondations :

1857 : Cumières ; 1858 : Esternay (Châlons) ; 1860 : Buzancy ; 1860 : Chaumuzy ;
1860 : Cernay les Reims ; 1862 : Châlons sur Marne ; 1862 : Asfeld ; 1862 : Neuville les Wasigny ;
1863 : Monthermé ; 1865 : Cormicy ; 1868 : Saulces Champenoises ; 1877 : Bouzy ; 1881 : Rimogne

1870 : Aménagement des classes de la rue des orphelins pour recevoir 40 blessés de guerre.

1877 : Persécution du gouvernement contre l’enseignement chrétien.

L’Académie enlève aux Sœurs la direction de l’Ecole normale de la Marne.
1883 : les Sœurs doivent quitter toutes les écoles communales de filles.

Un comité de catholiques généreux fut formé en vue de promouvoir la construction d’écoles libres.
De 1883 à 1900, 17 écoles sont laïcisées dans les campagnes : autant d’écoles libres les remplacent.

1891 : Signy le Petit (hospice construit par Melle Blaise) ; 1892-1903 Neufchatel sur Aisne (pensionnat) ; 1899-1910 Savigny sur Ardres ; 1900-1914 Saint Morel ; 1900 Dizy-Magenta (ouvroir ; patronage) ; 1901-1930 Rilly la Montagne ; 1903-1905 Guignicourt sur Vence, Condé les Vouziers ;
1903-1923 Mohon ; 1903-1924 Boulzicourt ; 1903 Ay ; 1903-1969 Vertus ;
1903 Epernay : Ecole Saint Charles ; 1904-1910 Floing, Le Chesnois.

1904 : Une nouvelle loi interdit tout enseignement aux religieux, religieuses.
Les Sœurs doivent abandonner leurs écoles libres.
Mais les Sœurs se sécularisent avec un habit civil pour continuer l’éducation des jeunes.

 
Les locaux du pensionnat sont transformés en Maison de retraite et en clinique.
Une école avec la pension s’ouvre rue Saint Symphorien.
Puis s’ouvrent aussi d’autres écoles :
1906 : Charleville : Jeanne d’Arc ; Epernay : Ecole Sainte Marie ;
1906-1912 Boursault ; 1912-14 Montmirail

  

Août 1914 : La guerre éclate. La Maison hospitalière est transformée en Hôpital de la Croix Rouge.
Les Sœurs assurent le service.

18 septembre : Bombardement de la Maison qui coûte la vie à 4 Sœurs et en blesse 6 autres.
Impossible de maintenir l’hôpital dans la Maison détruite par les incendies de 1917 et 1918.
Initiative d’un « Foyer du soldat » : œuvre du « Bain de pieds » des soldats…

Juillet 1917 : Incendie de la Chapelle et d’une partie des bâtiments.

Exode et refuge des Sœurs à Courtalain.

Retour à Maubert Fontaine.

Novembre 1924 : la Communauté peut rentrer à Reims après 10 années d’exil.

Des ruines, elles font jaillir la vie : la Maison-Mère se relève et revit, le noviciat est rétabli.

1922 : Inauguration de la chapelle reconstruite.

1926 : Bénédiction de la maison reconstruite sur les anciens plans.

L’entre-deux guerres connaît un épanouissement vigoureux dans les Ardennes.
1923 : reprise de Mézières
(En 1792, les Sœurs furent chassées à cause de leur refus de prêter le serment civique…) ;
1925 : Ecole du Sacré Cœur de Sedan ; Vireux ; 1927 : Nouzonville ;
1928 : La Houillère ; Balan ; 1930 : Vouziers ; 1933 : Rethel ; 1934 : Donchery (hospice) ;
1937 : Ouverture de l’Institut familial ménager de Reims ; 1937-1946 : Rocroi ;
1937 : Mézières (œuvres paroissiales) ; 1938-1952 : Saint Menges ;
1938-1945 : Fumay ; 1941 : Sedan : patronage et soin des malades ;

Guerre de 1939-45 : Exode : Repliement sous le flot de l’inva­sion dans l’Indre d’abord,
puis dans la Creuse, aux châteaux de Mainsat, et de Moisse,
sans toutefois abandonner l’œuvre éducative à Sainte-Néomaye (Deux-Sèvres),
refuge des Ardennais, et à Guéret (Creuse).

A Reims, l’institution Jeanne-d’Arc devient « Poste de Secours ».
A la Libération : ouverture du pen­sionnat.

Toutes les bonnes volontés s’unissent pour ranimer vigoureusement la flamme :
les maisons s’organisent, les écoles se repeuplent, les patronages revivent,
les vieillards et les malades sont secourus…

Une attention particulière est portée à la formation intellectuelle des Sœurs
en vue d’une extension de l’enseignement à des activités nouvelles :
enseignement commercial, écoles ménagères, colonies de vacances, catéchèse.

1945-1968 : Le Waridon : Abri Sainte Thérèse ; 1947-1966 : Sommesuippes ;
1948 : Ecole ménagère de Maubert ; 1950 : Ecole Sainte Anne de Charleville ;
1952 : Ecole Cosme-Clause de Châlons-sur-Marne ;

27 juin 1967 : Incendie de la Chapelle et d’une partie des bâtiments.

Suppression de la clinique

1968 : Les classes de l’Institut familial ménager sont transférées à l’Institution Jeanne d’Arc.

Ouverture du Foyer Nicolas Roland dans les locaux libres.

Septembre 1969 : Envoi de 6 Sœurs en Mission au Tchad, dans le diocèse de Pala, à Léré.

Retour en France en 1991.

1973 : Constitutions « ad experimentum » demandées par le Concile Vatican II.

1979 : Nouvelle Règle de Vie.

 

16 octobre 1994 : Béatification de Nicolas Roland par le pape Jean Paul II à Rome.

Fraternité Nicolas Roland : Des laïcs découvrent Nicolas Roland et avec lui,
le Mystère de Jésus, venu nous révéler l’Amour du Père.
C’est un chemin de Lumière et d’amour pour vivre leur vocation propre.

19-21 octobre 2007 à Lourdes : Rassemblement Religieux(ses) et Laïcs associés …


Les Familles spirituelles : un nouveau visage d’Eglise ? « Vous serez mes Témoins ».

Le 1 décembre 2007, à la Maison Mère des Soeurs de l’Enfant Jésus,
de nombreux amis ardennais, anciens élèves et collaborateurs du Lycée Notre Dame de Mézières,
et amis des paroisses de Vireux et Nouzonville se sont retrouvés
pour une chaleureuse journée de partage

  

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Après Nicolas Roland : Jean Baptiste de la Salle

Après la mort de Nicolas Roland, nous allons maintenant découvrir
l’histoire de son oeuvre telle qu’elle est racontée par les Soeurs, en 1927.

Considérant comme sacrées les promesses faites à son directeur mourant,
M. de la Salle reprit, sans tarder, l’œuvre des écoles.

 Il fallait obtenir le consentement de la Ville, celui de l’Archevêque et la sanction du Roi.
Il évoqua le souvenir des vertus de M. Roland,
fit valoir les services déjà rendus par les Sœurs,
toucha les uns, convainquit les autres,
et finit par obtenir l’acceptation formelle et par écrit des Magistrats de la Cité.
Mgr Le Tellier fit alors connaître ses sentiments à l’égard de M. Roland ;
il en parla comme d’un serviteur de Dieu qu’il avait aimé et estimé,
avouant que, s’il lui avait parfois causé de la peine,
c’était seulement pour modérer l’ardeur de son zèle.

 

Il prit connais­sance du testament et, avec M. de la Salle,
régla tout ce qui concer­nait la Communauté du Saint Enfant Jésus.
L’Archevêque se chargea d’obtenir le consentement du Roi.
Il était frère de M. de Louvois dont le crédit était souverain.
Les lettres patentes furent accordées en 1679.

L’Archevêque les fit enregistrer à ses frais au Parlement de Paris,
et voulut assurer lui-même, par ses propres largesses,
l’existence d’une Communauté qui était un vrai séminaire d’éducatrices.

La conclusion si prompte de cette affaire fut regardée
comme une marque de la protection du Ciel
et un effet de l’intercession puissante du saint Fondateur.

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Rencontre de M Nyel

S’il était exécuteur testamentaire de M. Roland,
M. de la Salle n’avait aucun titre canonique à l’égard de la Communauté ;
mais il fut loin de se désintéresser de l’œuvre.

Il avait choisi la chapelle du Saint Enfant Jésus pour y dire la messe.
Il venait fréquemment à la Maison, et ses conseils y maintenaient la ferveur.
Une de ces chari­tables visites fut l’occasion que Dieu ménagea
pour lui manifester clairement les grands desseins auxquels il l’avait préparé.

Un matin de mars 1679, il rencontra, à la porte des Orphelins,
un voyageur qui arrivait de Rouen, et apportait à la Supérieure des lettres de Madame Maillefer.
Cette dame, originaire de Reims, était restée très attachée à sa ville natale.
Elle avait aidé le Théologal dans l’établissement des écoles de filles ;
elle comptait sur lui pour des écoles de garçons ;
la mort de M. Roland semblait avoir tout com­promis.
Elle n’abandonna cependant pas son projet.
M. Nyel, homme plein d’ardeur, s’occupait des écoles chrétiennes à Rouen ;
elle lui proposa de faire une fondation à Reims. Il accepta.
C’était lui qu’elle envoyait à Sœur Françoise, la priant de seconder son projet,
et d’y intéresser aussi le Chanoine de la Salle.


L’affaire était grave et M. de la Salle voulut, suivant son habi­tude, consulter Dieu.
Il lui semblait voir en cela le plein accomplis­sement des vœux de M. Roland ;
il comprenait l’utilité des écoles de garçons, mais aussi,
il savait trop bien les difficultés qui l’attendaient.
Pour le moment, il se contenta de recommander à la Supérieure et à M. Nyel
un secret absolu et offrit à ce dernier l’hospitalité dans sa propre maison.
Ainsi, dans le pauvre parloir de la Communauté, à quelques pas du tombeau de M. Roland,
naquit dans l’âme de St Jean-Baptiste de la Salle, la pensée de se dévouer aux écoles,
pensée qui venait du Ciel, que la grâce féconda d’une manière prodigieuse :
car le petit grain de sénevé est devenu un arbre magnifique
qui étend ses vigoureux rameaux sur le monde entier.

Tout en suivant pas à pas les manifestations de la volonté divine
dans l’établissement de l’Institut des Frères des Ecoles chrétiennes,
M. de la Salle restait le conseiller et le soutien des Sœurs du Saint Enfant Jésus.
Dans sa pensée, il ne séparait pas les deux œuvres ;
elles étaient l’une et l’autre l’objet de ses prières et de ses mortifi­cations quotidiennes.
Aussi, lorsque l’on compare le Livre des Usages de la Communauté du Saint Enfant Jésus
et celui de la Conduite des Ecoles chrétiennes, tel qu’il est sorti
de la plume de St Jean-Baptiste de la Salle, on est frappé de leur ressemblance.
Il est évident qu’un même esprit a présidé à la fondation de ces deux Instituts ;
le nom de St Jean-Baptiste de la Salle est toujours resté uni à celui de M. Roland
dans la Communauté du Saint Enfant Jésus,
qui les entoure d’un profond sentiment de reconnaissance et de vénération.

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La leçon du papillon

 

La leçon du papillon

Un jour, apparut un petit trou dans un cocon. 

Un homme, qui passait là par hasard, s’arrêta, et durant de longues heures,
observa le papillon qui s’efforçait  de sortir par le petit trou.

 

Après un long moment, le papillon semblait avoir abandonné,
et le trou demeurait toujours aussi petit.
 

On aurait dit que le papillon avait fait tout ce qu’il pouvait,
et ne pouvait plus rien tenter d’autre.

 

Alors l’homme décida d’aider le papillon.
Il prit un canif et ouvrit le cocon.
Le papillon sortit aussitôt.
 

Mais son corps était maigre et engourdi ;
ses ailes étaient peu développées et bougeaient à peine.

L’homme continua à observer le papillon, pensant que,
d’un moment à l’autre, ses ailes s’ouvriraient
et qu’elles seraient capables de supporter son corps pour qu’il puisse enfin s’envoler.

 

Hélas, il n’en fut rien !
Le papillon passa le reste de son existence à se traîner par terre
avec son maigre corps et ses ailes rabougries. Jamais, il ne put voler. »

 

Ce que l’homme, avec son geste de gentillesse et son intention d’aider,
ne comprenait pas, c’est que le passage par le trou étroit du cocon,
était l’effort nécessaire pour que le papillon puisse transmettre
le liquide de son corps à ses ailes, de manière à pouvoir voler.
C’était le moule à travers lequel la vie le faisait passer
pour grandir et se développer.

 

Parfois, l’effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie. 

Si l’on nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d’obstacles,
nous serions limités.
Nous ne pourrions pas être aussi forts que nous le sommes.
Nous ne pourrions jamais voler.

 

J’ai demandé la force…
Et la vie m’a donné des difficultés pour me rendre fort.

J’ai demandé la sagesse…
Et la vie m’a donné des problèmes à résoudre.

J’ai demandé la prospérité…
Et la vie m’a donné un cerveau et des muscles pour travailler.

J’ai demandé à pouvoir voler…
Et la vie m’a donné des obstacles à surmonter.

J’ai demandé l’amour…
Et la vie m’a donné des gens à aider dans leurs problèmes.

J’ai demandé des faveurs…
Et la vie m’a donné des potentialités.

Je n’ai rien reçu de ce que j’avais demandé…
Mais j’ai reçu tout ce dont j’avais besoin.

Vis la vie sans peur, affronte tous les obstacles
et démontre que tu peux les surmonter.

(Traduit de l’italien par H. Hien)

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Petites Béatitudes

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Petites Béatitudes


Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes.
Ils n’ont pas fini de s’amuser.

Bienheureux ceux qui savent distinguer
une montagne d’une taupinière

il leur sera épargné bien des tracas.

Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer
et de dormir sans chercher d’excuses : ils deviendront sages.

Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter :
ils en apprendront des choses nouvelles.

Bienheureux ceux qui sont assez intelligents
pour ne pas se prendre au sérieux :

ils seront appréciés de leur entourage.

Heureux êtes vous si vous savez
regarder sérieusement les petites choses

et paisiblement les choses sérieuses :
vous irez loin dans la vie.

Heureux êtes vous si vous savez admirer un sourire
et oublier une grimace : votre route sera ensoleillée.

Heureux êtes vous si vous êtes capables de toujours interpréter
avec bienveillance les attitudes d’autrui
même si les apparences sont contraires :
vous passerez pour des naïfs, mais la charité est à ce prix.

Bienheureux ceux qui pensent avant d’agir
et qui prient avant de penser :
ils éviteront bien des bêtises.

Heureux êtes vous si vous savez vous taire et sourire
même lorsque on vous coupe la parole, l
orsque on vous contredit

ou qu’on vous marche sur les pieds :
l’Evangile commence à pénétrer votre coeur.

Bienheureux surtout vous qui savez reconnaître le Seigneur
en tous ceux que vous rencontrez :
vous avez trouvé la vraie lumière,
vous avez trouvé la véritable sagesse.

Joseph Folliet

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Fondation d’écoles

Tranquilles sur l’avenir, les Sœurs du Saint Enfant Jésus se dévouèrent
avec une nouvelle ardeur, à l’œuvre de l’enseignement chrétien.
De généreux amis leur vinrent en aide ;
elles purent améliorer les locaux des écoles déjà fondées
et en ouvrir une cinquième près de l’église Saint-André.

Aux soins appréciés de Jean-Baptiste de la Salle,
se joignait la protection paternelle de Mgr le Tellier
qui semblait avoir fait sien le dessein de M. Roland :
il voulut donner à la Communauté une existence canonique.
S’inspirant de la pensée du fondateur, et avec le concours de Jean-Baptiste de la Salle,
il rédigea (12 novembre 1683) les Constitutions
qui sont encore les règles fondamentales de la Congrégation.

 

Les Sœurs furent admises à prononcer publiquement leurs vœux de religion ;
cette première profession eut lieu le 8 février 1684, date restée célèbre dans l’institut.

 

Dès lors, l’œuvre de M. Roland prenait sa forme définitive.
Il avait établi ses filles pour aller dans les villages et les bourgades porter à tous,
mais aux pauvres surtout, le bienfait d’une instruction et d’une éducation chrétiennes.
De ferventes novices étant venues se joindre aux Sœurs anciennes,
la Communauté put bientôt répondre aux demandes
qui lui étaient faites pour la campagne.
La première fondation se fit à Mouzon (1679)
grâce à la générosité d’un enfant du pays, Jean Béchet.
Après Damery, ce fut Mézières qui demanda des Sœurs d’école ;
puis la ville d’Ay, dont le Curé, Claude Pépin, ancien Supérieur de la Communauté,
avait reçu les premiers vœux des Sœurs.

La Congrégation à peine constituée eut le bonheur d’aider,
dans ses débuts, une œuvre semblable qui se formait à Charleville.
Made­moiselle Morel, en 1679, forma le projet de fonder la Maison de la Providence
pour l’instruction gratuite des jeunes filles.
Elle vint à Reims, chez les Sœurs du Saint Enfant Jésus,
pour profiter de leur expérience, et elle obtint du Supérieur
une religieuse Christine Thomas pour ouvrir l’école, le 26 février 1687.
Ainsi, les filles de M. Roland rendaient à la Providence de Charleville
le service qu’elles avaient reçu de la Providence de Rouen.

Quelques années plus tard, en 1715, un don vraiment princier
de Mademoiselle Anne-Henriette de Vergeur,
appelée ordinairement Mademoiselle de Saint Souplet,
permit d’étendre les bienfaits de l’instruction chrétienne
aux paroisses de Grandpré, Suippes, Rocroy, Cormicy, Braux.

Avec le nombre des maîtresses et des écoles,
s’augmentaient les charges de la Communauté.
Confiantes en la Providence, les Sœurs, sans inquiétude pour le temporel,
cherchaient avant tout à établir le règne de Dieu, attendant le reste par surcroît ;
elles poursuivaient leur noble tâche, formant l’esprit
et le cœur des jeunes filles du peuple partout où elles étaient envoyées.

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Epreuve du jansénisme

La Congrégation prospérait sous la direction de dévoués et pieux ecclésiastiques
quand, vers 1735, les erreurs jansénistes y jetèrent momentanément le trouble.
Grâce à Dieu, l’épreuve ne fut pas de longue durée.
Un saint prêtre, digne émule de M. Roland, dans la science et la vertu,
M. Gaudru, supérieur, réussit en peu de temps à rétablir l’ordre ;
il fit refleurir, avec la paix, la ferveur et le plus pur esprit religieux.
Les vocations se multipliaient, ce qui faisait dire à M. Gaudru que la Maison,
depuis que l’erreur en avait été proscrite, était devenue l’objet des complaisances du Ciel.

Le nom de ce saint Prêtre est inséparable, dans la mémoire des Sœurs,
de ceux de M. Roland et de St Jean-Baptiste de la Salle,
son corps repose dans la crypte de la Chapelle, auprès de celui du pieux Fon­dateur.
Après la mort de M. Gaudru, le Ciel accorda à la fervente Communauté
un demi-siècle de profonde tranquillité,
pendant lequel son oeuvre fut féconde
auprès des orphelins et des écolières de la ville et des campagnes.

 

Dans la Crypte, au centre, nous avons la tombe de M Roland,
et à gauche, celle de M Gaudru.

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Le rire

Sourire

Le Rire

De tous les remèdes naturels que l’homme possède,
le rire est de loin le plus puissant.

L’être humain est d’ailleurs le seul
qui puisse s’adonner à cette explosion de joie
permettant à la fois de dédramatiser,
de se dérider et de cultiver l’optimisme.

Le rire est un moment de grâce
pendant lequel l’organisme tout entier
se rééquilibre et l’esprit se désintoxique.

Pour vivre bien, rions !

Quand on rit de bon cœur, c’est que tout va bien.
Il est évident qu’en période de déprime,
on n’a pas envie de rire !

On devrait s’y forcer pourtant.

D’autant plus que l’on connaît
les vertus thérapeutiques du rire !

S’y forcer n’est pas le terme exact,
du moins pourrions-nous autant que cela est possible,
dédramatiser les choses.

C’est au quotidien qu’il faut cultiver son humour
en regardant la vie avec un regard tendrement moqueur
et en multipliant les occasions de plaisanter.

On constate que les gens qui vivent le plus longtemps
sont les plus joyeux.
Il existerait donc un rapport direct entre rire et longévité !

Si l’optimisme n’est pas une solution à lui seul
face à nos nombreux problèmes,
il constitue en revanche une aide précieuse.
Mais, peut-être l’optimisme n’est-il pas votre fort…
Vous pouvez l’acquérir et le cultiver ! Comment ?

En premier lieu, en évitant de vous empoisonner la vie !

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