Soeur Marie Thérèse Deglaire

Sœur Marie Thérèse Deglaire

1913-2006

Marie Thérèse est née le 9 août 1913 à Champigneul/Vence dans les Ardennes.

Entrée au noviciat le 16 septembre 1936, elle a fait profession religieuse
dans notre Congrégation des  Soeurs du Saint Enfant Jésus, le 16 septembre 1938.
Elle nous quitte à l’âge de 92 ans après 67 années de vie religieuse.

Elle est d’abord envoyée à la Communauté de la Houillère, à Charleville pendant 2 ans

  
puis à Paris pour ses études d’infirmière.
Elle revient alors 3 ans à notre clinique de Reims.
De 1945 à 1955, c’est à Mézières qu’elle vit sa mission, puis à Ay jusqu’en 1961.

                                      
Elle revient à Mézières, rue Colette, jusqu’en 1967
et retourne en Communauté à Ay
mais c’est à Dizy qu’elle « fait tourner la maison des Sœurs ».

 

Sa grande sensibilité la rendait proche des malades
qu’elle allait soigner à domicile.
Avec son tempérament ardennais,
elle accueillait chacun et recevait leurs confidences, les comprenait
mais son tempérament vigoureux savait les « secouer »
quand il le fallait !
Elle a beaucoup marqué par son écoute, sa présence et son dévouement.

Très vivante avec les enfants, elle animait le patronage et faisait le catéchisme.
En 1968, attirée par Lourdes, elle y accompagne son groupe « Ames Vaillantes ».

Elle aimait beaucoup jardiner.
A Mézières comme à Dizy, elle avait un très beau jardin.
Elle aimait les fleurs et en faisait des bouquets pour les autels.
Elle savait donner le fruit de son travail à des petits, à des pauvres.
C’est ce souvenir qui a permis à une maman de demander le baptême
et de retrouver le chemin vers Jésus.
Par son intense prière, Sœur Maxime suivait de loin cette catéchumène
et partageait la joie de cette maman heureuse et reconnaissante.

Rurale, elle parlait toujours avec plaisir de la J.A.C., des « Fêtes de la Terre ».

En 1988, elle revient à la Maison-Mère,
d’abord comme infirmière des Sœurs actives
puis, en 1996, comme malade à l’infirmerie.
Entière, exigeante et même « pointilleuse » disait-elle,
elle gardait toujours une volonté de fer
pour faire par elle-même, le maximum du possible.

Son arthrose la faisait beaucoup souffrir.
Quand elle le disait, elle ajoutait :
« Mon Dieu, que j’ai mal ! Mon Dieu, que c’est dur de souffrir ! »
ou bien « Allez… Allez… répétait-elle… Courage…il faut ».

 

Douloureuse dans tout son corps, elle réagissait quelquefois durement
mais dès qu’elle s’en rendait compte, elle s’en excusait.
Lorsqu’un service ou un petit plaisir lui était fait, elle remerciait
et son sourire éclairait son visage, sourire reconnaissant ou sourire malicieux.
Son grand cœur affectueux se cachait souvent sous son aspect un peu rude.

Une parmi les 500 personnes de la famille Deglaire réunie en la fin du 2ème millénaire,
elle était très présente à sa famille qui le lui rendait bien
et toujours en lien avec ceux
qui étaient déjà partis vers le Seigneur, spécialement son frère Maxime.

Elle priait beaucoup dans le silence de son cœur.
Son chapelet ne la quittait pas ;
enroulé à son bras, il l’accompagnait nuit et jour.
Très attachée à Notre Dame du Rosaire,
elle gardait devant elle sa petite statue.
Elle aimait particulièrement la Vierge du jardin
qu’elle admirait de sa fenêtre d’infirmerie.

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Soeur Martial


Sœur Martial 1920 – 2006

Marie Loy est née le 27 mars 1920 à Ay
où elle a vécu son enfance et sa jeunesse.
Entrée au noviciat de la Congrégation,
le 16 septembre 1939 à Mainsat dans la Creuse,
elle a pris l’habit à Evaux-les-Bains le 7 septembre 1940.

   
Puis elle rentre à Reims, avec ses compagnes et Sœur Michel, leur maîtresse des novices pour la retraite qui les prépare à leur engagement par les vœux le 15 septembre 1941.

  

Elle nous quitte à l’âge de 85 ans, après 65 années de vie religieuse.
Paisible tout au long de ses derniers mois, elle s’est éteinte doucement.

Sœur Martial est passée en faisant le bien et cela le plus naturellement du monde,
vivant ainsi la simplicité des Sœurs du Saint Enfant-Jésus,
conformée à Lui, dans sa vie cachée de l’enfance :
douceur, bonté, accueil, ne disant jamais de mal des autres.

Grande travailleuse, rapide, compétente, organisée,
elle fut d’abord aidante à l’infirmerie,
puis à la clinique, au grand séminaire, à Signy le Petit, au Waridon
pour revenir cuisinière à la Maison-Mère. Elle aimait servir.

 
« Ce que vous faites au plus petit, c’est à Moi que vous le faites » dit Jésus :
c’est ce qu’elle a vécu toute sa vie jusqu’au bout :
elle est tombée en plein repassage et ne s’en est jamais remise.

Sœur humble, délicate et douce, malgré une apparence un peu rude, peu bavarde,
elle avait beaucoup de bon sens, de finesse et d’humour.
Elle n’aimait pas l’aspirateur :
« On ne voit pas son travail avec lui ! Rien ne remplace mon bon balai ».
Elle n’aimait pas beaucoup les choses intellectuelles :
« Je m’enquilose » et elle se frottait le bras…
mais elle aimait se détendre avec les autres, jouer à la « belote »…

Sœur Martial était toujours prête à effectuer les travaux les plus difficiles,
les remplacements et cela dans la discrétion, l’égalité d’humeur et l’oubli d’elle-même.
Au service de la communauté, elle a beaucoup travaillé, ne mesurant pas sa peine,
même quand ses pieds douloureux lui rendaient la marche difficile.

     

Toujours régulière aux offices et aux rencontres communautaires,
elle aimait chanter, bien à sa place pour soutenir la chorale.
Elle se tenait aussi au courant de la vie du monde,
s’informait en lisant « La Croix ».

Sœur Martial a beaucoup édifié durant ces longs mois, étendue à l’infirmerie ;
configurée au Christ, Serviteur souffrant,
elle ne se plaignait pas malgré ses difficultés
à respirer et sa toux persistante à cause de l’encombrement de ses bronches.
Ne voulant déranger personne,
elle est restée aussi discrète et inaperçue dans sa maladie
que tout au long de sa vie : quelle humilité ! quel oubli de soi !

Elle n’avait plus beaucoup la possibilité de parler
mais accueillait de ses grands yeux bleus.
Lorsqu’on lui disait : ‘Bonne journée ou bonne nuit’,
elle répondait : ‘A vous aussi’.
Si on lui apportait une rose, ses beaux yeux s’illuminaient
d’un sourire et elle répétait :
Oh ! c’est beau ! c’est beau !’
Quand on lui adressait, selon la coutume,
le « Béni soit le Saint Enfant Jésus »,
son beau et clair regard accompagnait sa réponse : « A jamais ».
Elle aimait aussi s’unir à cette prière qui nous est chère
et qu’elle avait tant de fois exprimée :
« A cette heure comme à toute heure,
que le bon Jésus soit dans notre cœur… »

Elle aimait beaucoup sa famille, appréciait jusqu’au bout leur visite.
Le sourire les unissait quand elle ne pouvait plus leur parler.

         

Pleine d’amour et de confiance en Marie, sa patronne,
elle manifestait son union
dans la récitation du chapelet qu’on disait près d’elle.
Immobile et calme dans son lit d’infirmerie ou dans ce grand fauteuil
qui l’accueillait quelques heures chaque jour,
sa passivité apparente cachait son cœur
abandonné à Jésus et à Marie, ainsi que toute sa vie profonde
qui ne passait que par ses grands yeux.

Le tableau de la Nativité, face à son lit, l’aidait.
Peu à peu, par sa dépendance totale,
elle est devenue Celui qu’elle contemplait si souvent avec amour.
Dimanche dernier, c’est son sourire à l’Enfant-Jésus qui a tant marqué
et qui annonçait déjà la Grande Rencontre.

Elle rejoint Sœur Henriette qui venait la visiter chaque soir.
« Bonne nuit, ma p’tite Martial. Je te fais un petit baiser ».
Une amitié de longue date les avait unies dans le service de la Maison-Mère.

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Soeur Henriette C.

 

Sœur Henriette Chauvet 1914 – 2006

Henriette est née le 4 décembre 1914 à Saint Hilaire le Petit.
Son père était mobilisé.
Quand il est revenu au foyer, elle ne voulait pas croire que c’était son père.

Elle nous quitte à l’âge de 91 ans,
après 61 années de vie religieuse dans la Congrégation.
Ses dernières paroles, elle les a dites au Christ en Croix :
« Je viens. Amen ».

Tous les jours, elle a demandé la grâce de vivre sa mort
comme son dernier acte d’amour
sur la terre suivi de son premier acte d’amour dans le ciel.
La Vierge, en qui elle avait une confiance
et une dévotion très grandes, l’a accueillie le 11 février,
jour de la fête de Notre Dame de Lourdes.

Sœur Henriette a vécu humblement,
au service de la Congrégation, toute sa vie de labeur,
dans une grande discrétion sur elle-même.
Ce qui frappe d’abord, c’est son esprit de service,
son courage pour les travaux les plus durs.
Que d’humbles tâches ménagères accomplies,
dans l’ombre, à la cuisine, à la buanderie…
Que de lessives : linges à préparer, à étendre, à repasser !
Que de matelas remis à neuf après avoir cardé la laine !
Que de couvertures, de draps lavés, réparés !…
Le travail ne lui faisait pas peur !…
Elle manifestait même son plaisir de rendre service.

En parlant de sa vie, elle disait : « On a beaucoup travaillé »
et ces derniers temps : « Je suis fatiguée d’être fatiguée ».
Elle a fortement édifié par sa vie de prière.
Elle a marqué par son chemin de croix quotidien :
« Tu sais, c’est là qu’on finira toutes, un jour » dit-elle à l’une de nous.

A l’infirmerie apparaissait son cœur de prière :
prières souvent répétitives qui la gardaient en présence de Jésus.
Le « Notre Père » et le « Je vous salue Marie »
étaient toujours suivis de la demande :
« O Jésus, pacifiez mon âme.
Faites-en le lieu bien-aimé de votre repos ».

Sa dévotion à « la petite Thérèse » était pleine de confiance.
Elle avait toujours son image devant elle
et lui parlait à haute voix comme on parle à son amie.
Combien de fois lui aura-t-elle dit :
« Aide-moi ma petite Thérèse ».
Partager ses prières et les répéter avec elle, ramenait souvent la paix.

 

Après la communion dans sa chambre, on l’entendait prier :
« Oh mon Jésus, tu viens à moi ! »
« Seigneur, je t’aime de tout mon cœur.
Combien je voudrais que tu sois aimé de tout le monde ! »

Sa foi toute simple s’exprimait volontiers : « Jésus, donne le chemin ».
« On est des petits Jésus mais on a de pauvres têtes.
On essaie de bien faire mais on n’y arrive pas toujours ».

(Elle disait plus souvent ‘on’ que ‘je’). « Il faut aimer le Seigneur »
et elle ajoutait : « mais aussi les autres ».

   

Que de prières exprimées à haute voix, tout au long de la journée !
Alors que, progressivement, elle était dépouillée de tout…
la prière était devenue son occupation quasi constante
et les offices communautaires, ses points de repère.

Elle aimait la Sainte Vierge.
Lorsque quelqu’un lui rendait service, elle savait remercier :
« Merci beaucoup, ma grande, je dirai une dizaine de chapelet pour toi »,
et elle ajoutait : « Tu es gentille. Merci ».

Ce qui frappe encore, c’est sa simplicité.
Elle détournait la conversation
lorsqu’elle s’apercevait qu’elle parlait d’elle.
Très éprouvée dans sa santé, elle ne se plaignait pas.
Très discrète sur elle-même, très délicate aussi,
elle a toujours cherché, tant qu’elle a pu,
à prendre en mains les inconvénients de sa maladie.
Elle a beaucoup souffert avec ses multiples opérations
et a tout accepté calmement et courageusement.
Son humour était toujours présent.
Et dans les moments difficiles ou de longue attente,
une parole un peu humoristique lui rendait le sourire.

Elle gardait beaucoup d’amitié pour Sœur Martial,
sa compagne de toujours et sa voisine de chambre
qu’en dernier, elle prenait pour sa vraie sœur.

 

Elle restait proche de toute sa famille
et partageait la vie, les joies, les difficultés de chacun.
C’était un plaisir d’aller la voir.
Personne de Foi, profondément religieuse, elle s’intéressait
à la mission de chacune, de la Congrégation,
offrant ce qu’elle avait à vivre pour tous.

Béni sois-Tu, Seigneur, de nous avoir donné Sœur Henriette.
Nous t’en prions : accorde-lui tous les désirs
que Tu as mis dans son cœur :
Te voir sans délai et vivre éternellement
pour Ta plus grande Gloire
et que Tu sois connu et aimé de tous.

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Soeur Irène

Sœur Irène 1921 – 2005

Chère Sœur Irène,

Après de longues années de souffrances, en ce jeudi 24 novembre,
au milieu de l’office de Laudes chanté par la Communauté,
vous avez vécu, en Jésus, votre passage au Père,
avec votre maman que vous appeliez souvent
ces derniers temps et avec Marie.
Vous êtes maintenant dans la paix et dans la lumière
et c’est dans l’action de grâces que nous évoquons
ce que le Seigneur a fait en vous et par vous, depuis 83 ans.

Votre famille compte beaucoup pour vous.
Sensible, affective, vous partagez les joies,
les cheminements de chacun et portez les difficultés,
les soucis des uns et des autres.
Vous aimez votre Creuse natale, parlez volontiers
de toutes ses ressources et en avez parfois la nostalgie.

   

C’est pendant l’évacuation des Sœurs à Mainsat dans la Creuse
que vous avez découvert la Congrégation des Soeurs du Saint Enfant Jésus de Reims,
par Sœur Thomas d’Aquin, en particulier.

 

Après le noviciat, vous êtes envoyée à l’école Sainte Marie d’Epernay pendant 9 ans,
6 ans au pensionnat Jeanne d’Arc de Vouziers.
En 1962, à l’école Sainte Anne de Charleville,
vous enseignez pendant 7 ans. A l’école du Sacré Cœur de Sedan,
pendant 19 ans, vous êtes directrice.

Partout, attentive à chacun, surtout aux plus démunis, vous aimez vos élèves,
portez leur situation familiale et faites tout pour que chacun réussisse
à la mesure de ses possibilités et se donne.

Ce même désir de faire grandir ceux qui vous sont confiés,
vous le transmettez à toute l’équipe éducative que vous animez..
Bonne pédagogue, éducatrice, vous suivez toute l’équipe, avez le souci
de renouveler les compétences et de faire de l’école, une famille.
Tous trouvent en vous, aide et soutien dans leurs difficultés.

Vous tenez à ce que « le caractère propre », de l’école catholique,
l’esprit chrétien soit vécu et visible
et facilitez le travail pastoral ‘école – paroisse’,
encourageant certaines mamans
à s’investir dans la catéchèse sur la paroisse.

Unis à vous, le comité de parents d’élèves
et le comité de gestion très compétent
travaillent ensemble pour le plus grand bien de l’école.
Puis vous savez céder votre place en faisant confiance.

   

Très courageuse dans la souffrance,
vous portez votre corps douloureusement,
en silence, continuant tant que vous le pouvez, à aller à l’école.

Après 2 ans à la Communauté de la Houillère,
vous revenez à la Maison-Mère en 1998,
mettez vos talents au service des Sœurs
mais la maladie vous freine beaucoup.
Un ‘chemin de Croix’ de Lourdes placé sur votre table vous soutient.

Plutôt secrète sur vous-même,
vos partages en Fraternité vous révèlent un peu :

« Une conversion vraie, c’est l’accueil de l’immense amour de Dieu
sur moi et l’acceptation de me laisser aimer,
de me mettre sous ce regard de tendresse et de miséricorde ».

 

« Mon état de santé m’oblige à être dépendante du personnel, des Sœurs
et m’accule à une pauvreté. Comment je la vis ?
Le pauvre n’est pas celui qui n’a rien
mais celui qui accepte de tout recevoir de sa sœur, du personnel, du Père
et qui a les mains ouvertes comme un enfant…
C’est un appel à vivre l’aujourd’hui.

Cela évitera la crainte, la peur, l’angoisse.
Fidélité de Dieu. « Ma grâce te suffit ».
Contempler Jésus. Prier Marie.
Attendre l’heure de Dieu. Remercier et louer Dieu ».

Vous nous partagez aussi la parole de Nicolas Roland
vivante en votre cœur :
« Supportez les faibles ».

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Soeur Paule Parant

Sœur Paule nous rassemble tous, ce matin, autour du Christ Ressuscité.
Merci Seigneur pour ce cadeau que Tu nous as fait de sa présence parmi nous.

Née le 20 juillet 1922, Sœur Paule nous quitte à l’âge de 83 ans,
après avoir vécu 57 ans de vie religieuse avec nous.

Après ses études à Charleville, Paule fut institutrice à ‘Mon Idée’,
hameau d’une grande pauvreté.

Puis elle entre au noviciat.
Jeune religieuse, elle est d’abord envoyée rue des Carmes
pour enseigner dans ce milieu populaire.
Bien qu’intellectuelle, elle l’ « adopte ».
Puis elle reprend des études et part en Allemagne
pour apprendre la langue en vue de la licence.
Elle a noué des amitiés qui demeurent,
devançant déjà la réconciliation qui s’est vécue entre nos peuples.

De santé fragile, elle eut à plusieurs reprises,
des temps de repos pour se refaire.

En octobre 1957, elle est envoyée comme professeur de latin et d’allemand
à l’Institution Jeanne d’Arc de Reims.
En août 1969, elle est aussi professeur d’allemand au lycée Jean XXIII.
A sa retraite professionnelle, elle poursuit la catéchèse
au lycée Jean XXIII et à la paroisse St Remi, St Maurice.

En 1996, elle ne va plus au lycée Jean XXIII,
et s’engage pour la catéchèse spécialisée
avec la paroisse St Pierre, St François.
Très dévouée, au service des petits,
compréhensive de chacun, proche des familles,
elle aide bien ses collaboratrices
qui comptent sur elle et nous partage tout
ce qu’elle reçoit de cette expérience.

A la communauté de la Maison Mère depuis 1980, active jusqu’au bout,
elle se donne beaucoup de peine au jardin,
le grand chapeau de soleil sur la tête,
pour cultiver les fleurs qui embellissent la chapelle
et font plaisir aux sœurs malades.
Nous avons aussi apprécié les paniers de fraises cueillies.

     

        

En récréation, elle tricotait pour le Secours Catholique
et inventait toutes sortes de petites figurines pour la vente missionnaire.

Elle s’est montrée attentive aux sœurs qui devenaient dépendantes,
partageait régulièrement les événements du monde et du diocèse
à notre Sœur centenaire privée de vue.

Peu expansive, des gestes traduisaient parfois le fond de son cœur.

Se sentant de plus en plus faible,
elle demanda de recevoir le sacrement des malades
au cours de la dernière retraite spirituelle en avril dernier
et cela l’a marquée profondément.

Elle était fort secrète quant à ses sentiments profonds
mais ses partages spirituels dévoilaient l’exigence de sa vie intérieure.

Dans la dernière étape de sa vie, dans sa chambre,
touchée de voir toutes les sœurs
qui venaient la rencontrer et lui rendre des petits services,
elle s’étonnait et manifestait sa reconnaissance.

A l’hôpital, elle restait tournée vers les autres,
attentive à sa voisine de chambre ;
parlant peu de sa maladie, elle demandait des nouvelles des autres.
Puis quand elle recevait le Corps de Jésus,
elle entrait dans un profond recueillement,
signe d’une vraie présence.
Quand elle a quitté l’hôpital Robert Debré pour l’Institut Godinot,
elle a remercié le personnel qui a été touché jusqu’aux larmes.

Elle est restée jusqu’au bout, proche de sa famille,
souhaitant le bonheur de chacun.

 

Merci Chère Sœur Paule pour tout ce que vous avez été
pour chacun, chacune d’entre nous.

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Soeur Vincent de Paul

 

Sœur Vincent de Paul 1909-2005

Née le 21 juillet 1909 à Caurel, elle nous quitte à l’âge de 95 ans,
ayant vécu 71 ans de vie religieuse dans la Congrégation.

Ses années d’enfance à Caurel l’ont marquée.
Ces derniers temps, combien de fois n’a-t-elle pas exprimé le désir
de revoir son papa et sa maman.
Caurel est aussi bien resté gravé dans sa mémoire, jusqu’au bout.

Après sa profession religieuse, elle fut d’abord envoyée
chez les dames pensionnaires ici,
à la Maison-Mère, puis à l’hôpital de Nouzonville.

   
Elle part à Paris faire ses études d’infirmière
puis à nouveau, est envoyée à Nouzonville,
à Mézières avant de vivre l’évacuation à Mainsat.

En 1940, elle revient comme infirmière à la clinique
puis est envoyée à Vireux-Molhain,
à la paroisse de Nouzonville, à Mézières, rue Colette,
puis à la Maison des vieillards de Signy le Petit.

               

Elle revient à la Maison-Mère chez les dames pensionnaires
avant d’être envoyée à la communauté d’Ay.
Elle rentre à l’infirmerie en 1996.

       

Sœur Vincent était une âme de prière, au cœur bon et apostolique…
Elle avait une foi vive qui s’exprimait tout spontanément, très simplement.
Jusqu’au bout, nous sentions qu’elle vivait en compagnie de Jésus en Croix,
de la Vierge Marie qu’elle aimait beaucoup.
Le mouvement des Focolari, les équipes du Rosaire
avaient entretenu cette foi à Marie.
D’une grande foi en Nicolas Roland, elle faisait prier ses malades
et leur donnait des reliques.

Très bonne pour tous les petits et les pauvres, proche des gens,
elle ne pouvait pas voir une misère sans la secourir.
Rue Colette, n’a t’elle pas accueilli une famille mise à la porte par le mari !
Elle se mettait en quatre pour les pauvres, les malades, les vieillards.
Elle portait bien son nom de Sœur Vincent de Paul.
Jusqu’au bout, elle vécut en connivence avec lui, lui parla,
lui confia tous les problèmes rencontrés.
Par son écoute, son regard réconfortant souligné parfois d’un sourire éclatant,
elle éveillait la foi de ceux qu’elle rencontrait
et revenait en communauté, pleine de joie et d’action de grâces.

     

On lui confiait même des sœurs malades
pour les remettre debout dans sa communauté.

A Signy, elle sut convaincre un vieil aumônier pour obtenir de lui
qu’une sœur puisse donner la communion à sa place dans les chambres.

Dans la prière qu’elle a partagé à l’une d’entre nous,
c’est tout un message que nous accuei
llons :
« Petit, ce n’est pas moi, Ton Dieu, qui ai voulu la souffrance ;
ce sont les hommes.
Ils l’ont introduite dans le monde en introduisant le péché.
Car le péché est un désordre et le désordre fait mal.
A tout péché, vois-tu, correspond quelque part
dans le monde et dans le temps, une souffrance.
Moi, Je suis venu. Je les ai toutes prises vos souffrances
comme j’ai pris vos péchés.
Je les ai prises et je les ai souffertes avec vous.
Je les ai retournées, transfigurées.
Elles demeurent un mal mais un mal qui sert, car de vos souffrances,
j’ai fait la Rédemption, en y coulant tout mon Amour ».

   

Et dans cette autre : « Unique Amour…
Plie notre orgueil, panse nos plaies ; de ta vigueur,
viens nous brûler ; Souffle de Dieu, Flamme de joie »,
c
’est son cœur qui parlait.

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Soeur Hélène Malaisé

‘A Dieu’ Sœur Hélène

1922 – 2005

Chère Sœur Hélène, pour cet ‘A Dieu’, nous sommes nombreux…
Vous avez tellement marqué toutes les générations d’élèves
de l’Institution Jeanne d’Arc,

   
toutes les personnes rencontrées…
Vous avez aussi tellement marqué la Congrégation !

C’est vraiment l’action de grâce qui monte du cœur de la Congrégation
pour tout ce que Tu as fait Seigneur dans la vie de Sœur Hélène et par elle.

Dès son élection comme supérieure générale, Sœur Hélène a le souci
de faire passer l’esprit du Concile dans la Congrégation.


Elle y travaille activement et apporte une très grande part à la rédaction
des « Constitutions ad experimentum » et à leur mise en œuvre.

Elle propose et encourage à vivre les exercices spirituels de Saint Ignace
en retraite de 30 jours, met l’accent sur la vie communautaire…

Pour faciliter ce renouveau des communautés,
elle organise des recyclages
par petits groupes pour éduquer au partage
et à la révision de vie apostolique.

      

Pour développer le sens de la liberté spirituelle
et éduquer à une obéissance plus responsable,
elle initie au discernement personnel et communautaire
et envoie à des sessions d’approfondissement.

Pour vivre la vie religieuse apostolique au milieu du monde,
selon l’esprit du Concile et de notre Congrégation,
elle suscite diverses initiatives :
petites communautés logées en appartement, voire en HLM,
envoi de jeunes sœurs à l’Ecole de la Foi du Père Loew à Fribourg…

D’autre part, pour répondre à l’appel de l’Eglise,
elle prospecte les possibilités
d’un envoi missionnaire en Afrique et en 1969,
c’est l’envoi de 6 sœurs volontaires au Tchad.

       

Comme les possibilités de direction d’écoles par les sœurs se raréfient,
en collaboration avec la direction diocésaine,
Sœur Hélène favorise la mise en place de direction laïque dans les écoles.
La Congrégation pourvoit alors à financer la formation,
le renouveau pédagogique, l’aménagement matériel des écoles…

La collaboration étroite avec les Frères des Ecoles chrétiennes a facilité ce tournant.

  

Avec Sœur Jean Marie, alors supérieure générale, elle avait découvert
les écrits du Bienheureux Nicolas Roland et reçu d’elle la clé
pour découvrir le Message gardé depuis 300 ans,
message transmis de génération en génération, le plus souvent, oralement.
Découvrant le cœur de ce Message : la simplicité,
elle a su nous faire entrer progressivement dans les textes anciens.

  

Avec ardeur, dans une foi confiante et fidèle,
elle a traversé les contradictions,
les refus, les rejets qui fermaient ces textes considérés comme austères
et même dépassés pour un monde qui se voulait moderne et libre.

De son travail sérieux et priant, à l’écoute des critiques,
est né le projet de retour aux constitutions données
par Nicolas Roland aux premières sœurs,
tout en étant fidèle au passé et ouverte au réel de l’aujourd’hui :
c’est une partie de notre Règle de Vie actuelle.

 Sa pensée solide a su reconnaître les chemins, les lieux
qui pouvaient ouvrir la Congrégation et faire progresser
recherche et compréhension des textes
et y découvrir le « charisme » des Sœurs du Saint Enfant-Jésus.

   

Son intuition, ouverte à l’Esprit, lui a permis de découvrir « ceux »
que le Seigneur plaçait sur nos routes.

Par une collaboration active et ouverte avec les Jésuites et les Sulpiciens,
elle nous a fait mieux sentir nos sources
et y reconnaître le mouvement « Ecole Française »
pour une vie religieuse apostolique, ce charisme apostolique toujours vivant,
orienté en priorité vers les jeunes.

Sa participation très active au réseau des Congrégations « Ecole Française »
a permis un véritable renouveau de la Congrégation.

     

      

Sa collaboration avec le Père Balland, archevêque de Reims a permis
la Béatification de Nicolas Roland qui a marqué la Congrégation et le diocèse.

       

De là, est née la Fraternité Nicolas Roland bien vivante aujourd’hui,
composée de laïcs, attirés par l’esprit de Nicolas Roland et de « l’Ecole Française »,
qui se retrouvent régulièrement avec des sœurs.

Très vite, elle a découvert que le Corps de Congrégation prenait
comme chemin apostolique, le Chemin des relations.
Là se vit « l’Instruction » voulue depuis toujours par Nicolas Roland,
c’est-à-dire l’annonce de Jésus-Christ présent au cœur de la vie de chacun.
Nous pouvons le vivre en laissant Jésus continuer en nous
son Incarnation et sa « kénose »
pour la Gloire de Dieu et le bonheur de tous nos frères.

Jusqu’au bout, dans sa maladie qui évoluait vite,
Sœur Hélène en a été témoin.

Béni sois-Tu Seigneur Jésus de tout ce que tu as vécu en elle et par elle.
Merci Chère Sœur Hélène de tout ce que nous avons reçu du Seigneur par vous.
Merci à votre famille qui a accepté votre don total à Jésus et aux autres.

Que le Seigneur vous comble maintenant,
c’est notre prière confiante, pleine d’espérance pour vous.

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Soeur Agathe Mozet

 

C’est Sœur Agathe qui nous rassemble pour cette Eucharistie
où le Christ la rencontre dans une communion de mort avec Lui.
Sœur Agathe, hospitalisée, est partie dans la totale discrétion.
Dans son dernier passage, nous n’avons pas pu l’accompagner
mais mystérieusement, l’Eucharistie nous donne
de communier au Christ dans sa mort glorifiante
et de nous joindre à Lui dans sa rencontre avec Sœur Agathe.

Née le 26 mai 1920, elle nous quitte à l’âge de 84 ans,
ayant vécu 62 années de vie religieuse dans la Congrégation.

Julie, pensionnaire très jeune, à Charleville,
a été préparée à tout ce que fut sa vie religieuse
vécue en Communauté, par ce qu’exige une vie dans un pensionnat.

Après sa profession religieuse, elle a été envoyée à Jeanne d’Arc de Reims,
à Vertus, à Rethel et à Châlons, à Nouzonville, à Dizy,
à Saint Charles d’Epernay, à la Maison-Mère pour des services divers :
infirmerie, sacristie, accueil, économat…
à Châlons sur Marne, à l’école Sainte Pudentienne
puis à Chenay avant son retour à la Maison-Mère,
puis son séjour comme malade à l’infirmerie.

  

Du H.L.M. du Verbeau, à Châlons, elle partait en bicyclette
à l’école Sainte Pudentienne pour assurer la surveillance de la cantine,
par tous les temps, sans jamais se plaindre.

Discrète, délicate, tenace, effacée, très serviable,
elle a vécu dans la foi,
dans la simplicité si chère à Nicolas Roland.
Elle allait droit à Dieu.
La vie fraternelle communautaire lui était chère.
La vie religieuse régulière, selon son dire !…
lui tenait à cœur autant que la vie de l’Eglise en ses temps liturgiques.
L’office du temps présent nourrissait sa vie et sa charité fraternelle.

Elle était attentive à sa famille, à chacun et en particulier,
à ceux qui vivent des épreuves de santé.

  

Partout où elle a été envoyée, Sœur Agathe vivait profondément
sa vie religieuse, silencieuse et active,
toujours souriante malgré ses difficultés de santé.
Très patiente, nous ne l’entendions pas se plaindre,
ni parler d’elle, ni de ses maux.

Aimée des élèves, appréciée du personnel,
elle passait presque inaperçue dans l’ensemble.
Sûrement, elle se contentait de Dieu !
Elle observait la Règle de Vie avec exactitude
et s’acquittait de toutes ses taches avec minutie.
Elle connaissait la valeur de la fidélité
dans les petites choses faites par amour.
Sa main douloureuse était gratuitement au service des plus démunies…
son esprit de service la poussait à donner à chaque sœur de l’infirmerie,
les changements prévus pour l’office.

Béni sois-Tu Seigneur pour tout
ce que Tu as fait pour elle, en elle et par elle.
Nous devinions sa vie profonde.

Merci Chère Sœur Agathe pour votre témoignage de simplicité,
de fidélité humble et patiente au Seigneur.

Cette Eucharistie est le sacrement des retrouvailles avec vous, Chère Sœur Agathe.
Vous êtes dans la lumière, dans la maison du Père
et nous dans l’ombre.
Vous nous êtes bien présente, là où nous sommes
car nous sommes tous dans le Christ.

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Soeur Jean Berchmans

 
Soeur Jean Berchmans

1910-2004

C’est Sœur Jean Berchmans qui nous rassemble ce matin.
Elle est partie humblement, sans bruit, s’en remettant totalement au Seigneur.

Elle n’a pas eu peur de la mort.
Elle l’a dit, il y a 15 jours à une personne qui lui rendait visite.
Elle était marquée ces derniers temps par cette Parole de Dieu :
« N’ayez pas peur ».
Elle l’a accueillie, cette Parole, elle l’a vécue, elle l’a partagée
et c’est un phare puissant pour toutes nos vies.

Sa façon d’écouter, sa grande écoute lui a permis
de nouer des amitiés très profondes.

Son esprit très profond voyait tout de suite l’essentiel des problèmes abordés.
Elle avait le chic de les prendre par en haut.
Elle avait le don de poser les questions
qui permettaient de voir clair et de découvrir soi-même les décisions à prendre.

Intelligente, équilibrée, énergique et sensible, elle avait une vraie culture,
elle connaissait beaucoup de choses
qu’elle a mis au service de ceux à qui elle a été envoyée
dans ses différentes missions à Jeanne d’Arc de Vouziers,
à Sainte Thérèse de Rethel,

 
à Jeanne d’Arc de Reims et pendant les 47 années de service
d’économe générale de la Congrégation
et les 5 années de maîtresse des novices.

                

Les plus anciens d’entre nous la revoient au volant de la 2 CV,
accompagnant Sœur Jean Marie
dans toutes ses visites de Communautés ou à la recherche d’un lieu
qui permettrait repos et ressourcement pour toutes les sœurs.
Une information erronée les ont conduites,
là où elles ne pensaient pas aller…
C’est ainsi que, conduites par l’Esprit Saint,
elles ont découvert Chenay et son parc !
Sœur Jean Berchmans a ensuite patiemment et fidèlement travaillé
à entretenir ce parc avec les générations de novices de Sœur Marie…

       

Son esprit missionnaire l’a fait travailler activement à la vente missionnaire
et elle a transmis la flamme !
Béni sois-Tu Seigneur pour tout ce que Tu as fait par elle,
dans le cœur des personnes.

     

Depuis « son passage au Père », plusieurs ont exprimé spontanément
et de tout cœur ce qu’elles avaient reçu d’elle
parce qu’elle avait le souci de partager, de donner jusqu’au bout…

« J’ai toujours apprécié la clarté dans nos relations,
sa confiance qu’elle m’a rapidement donnée,
qui se situait au-delà de nos différences de génération,
dans le sens d’une continuité de l’œuvre ».
« Elle était d’un grand réconfort pour moi depuis que j’ai perdu ma fille ».

  

Elle a beaucoup souffert avec patience, de son zona inguérissable.
Elle ne se plaignait jamais.
Souriante, elle avait toujours un accueil chaleureux, son chapelet à coté d’elle…
« Quand on la voyait prier, ça impressionnait.
Il y avait quelque chose qui passait, on sentait… »

Sa famille tenait une grande place dans sa vie.
Elle demandait aussi des nouvelles des familles des personnes accueillies.

Béni sois-Tu Seigneur, pour tout ce que Tu as fait pour elle et en elle.

   

Merci Chère Sœur Jean Berchmans pour tout ce que vous avez été
pour chacun, chacune d’entre nous.

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Soeur Odette Panet

 

Sœur Odette nous quitte dans sa 90ème année,
ayant vécu 67 années de vie religieuse dans la Congrégation.

Une femme dont on n’a rien dit !…
simple, habituée dès son enfance
à changer souvent de résidence de par le travail de son père.
Elle est restée très attachée à sa famille dont elle parlait volontiers.

Sœur accueillante, attentive, elle a rendu de multiples services
dans les nombreuses communautés où elle a été envoyée.

Elle aimait beaucoup les enfants, était fort en lien avec les parents
pour l’éducation humaine et chrétienne des enfants, dans les garderies des écoles
à Jeanne d’Arc de Reims, à Vertus, à Monthois ou dans les catéchismes,


le patronage à Nouzonville, à Maubert, à La Houillère, à Epernay, à Mézières.
A Nouzon, elle avait des équipes de Fripounet,
entraînant des mamans à prendre un groupe.

 

Elle était très attentive aux malades qu’elle a soignés.
Elle aimait Marie et a formé des équipes du Rosaire à Epernay et à Reims.
Elle vivait en communion avec la « petite Thérèse ».
Elle demandait facilement pardon quand elle avait blessé quelqu’un.
Sa Foi vivante la soutenait dans les difficultés, dans les souffrances
qui ont marqué ses dernières années.
Elle disait souvent : « C’est dur… mais c’est pour toi, Jésus ».

Elle était émerveillée et partageait volontiers
ce qu’elle avait lu de beau, ce qui la marquait.

  

A la fin de sa vie, lors de sa maladie, elle réservait chaque jour,
un temps d’offrande, de prière, de souffrance
pour les éducateurs en écoles et en paroisses ( dont elle nommait les noms)
afin que Jésus soit annoncé et accueilli.

Béni sois-Tu Seigneur pour ce don que Tu as fait à notre Congrégation, à l’Eglise.
Accueille-la dans Ta Paix, dans Ta Joie.
Par elle, nous Te confions toutes les personnes
qu’elle a rencontrées, toute sa famille, la Congrégation, nos 2 diocèses.
Donne à Ton Eglise les vocations dont elle a besoin aujourd’hui.

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