Découverte de la femme africaine,
servante que l’évangile vient libérer.
Dès notre arrivée, nous avons été frappées par la condition de la femme
en ce pays peu touché par la civilisation européenne.
Elle exécute tous les travaux difficiles : avec un matériel rudimentaire.
Bien souvent mariée à un polygame, elle est l’ouvrière,
la servante qui doit exécuter les bons désirs de son mari.
Aucun dialogue, aucune recherche, n’existe entre eux.
Habituée à servir, elle ne se plaint jamais, elle s’oublie…
Cette forme d’esclavage de la femme nous permet de réaliser
tout ce que Jésus-Christ nous apporte :
cette voie du bonheur, de liberté, tracée par l’évangile
et que nous avons à annoncer.
Et la joie des jeunes foyers chrétiens moundangs :
celle de François et Colette qui s’aiment vraiment
et partagent tout (nourriture, argent, logement,
joie et découverte, vie de chaque jour…),
celle de Marie et de Jacques, de Bruno et Thérèse… nous interroge.
Est-ce que, pour nous aussi, Jésus-Christ est vraiment
« la voie, la vérité, la vie », l’Ami qui nous sauve ?