Après la mort de Nicolas Roland, nous allons maintenant découvrir
l’histoire de son oeuvre telle qu’elle est racontée par les Soeurs, en 1927.
Considérant comme sacrées les promesses faites à son directeur mourant,
M. de la Salle reprit, sans tarder, l’œuvre des écoles.
Il évoqua le souvenir des vertus de M. Roland,
fit valoir les services déjà rendus par les Sœurs,
toucha les uns, convainquit les autres,
et finit par obtenir l’acceptation formelle et par écrit des Magistrats de la Cité.
il en parla comme d’un serviteur de Dieu qu’il avait aimé et estimé,
avouant que, s’il lui avait parfois causé de la peine,
c’était seulement pour modérer l’ardeur de son zèle.
Il prit connaissance du testament et, avec M. de la Salle,
régla tout ce qui concernait la Communauté du Saint Enfant Jésus.
L’Archevêque se chargea d’obtenir le consentement du Roi.
Il était frère de M. de Louvois dont le crédit était souverain.
Les lettres patentes furent accordées en 1679.
L’Archevêque les fit enregistrer à ses frais au Parlement de Paris,
et voulut assurer lui-même, par ses propres largesses,
l’existence d’une Communauté qui était un vrai séminaire d’éducatrices.
La conclusion si prompte de cette affaire fut regardée
comme une marque de la protection du Ciel
et un effet de l’intercession puissante du saint Fondateur.